Volaille

En liberté : Des poules parfaitement entraînées

4 min de lecture publié sur 6 décembre 2020
En liberté

Dans le village belge de Kasterlee (près de Turnhout), Frans Smets (58 ans) et sa femme Rita (57 ans) exploitent une ferme d’élevage de poules pondeuses en liberté. Rita a un emploi à temps partiel et donne un coup de main quand l’activité à la ferme bat son plein. Leurs deux   bâtiments de 2004 accueillent 39 500 poules pondeuses en liberté ; à partir de 2010,   les nouveaux bâtiments pourront accueillir 59 500 poules pondeuses en liberté. Pour les trois poulaillers, Frans a choisi le système Jump Start de Vencomatic Group. Frans Smets a été le premier aviculteur de Flandre à installer le système Jump Start de Vencomatic Group dans son exploitation. Avec le Jump Start, Frans est en mesure de fournir des volailles parfaitement dressées aux éleveurs qui lui achètent des poules.
 
Avant de devenir aviculteur, Frans Smets a travaillé en tant que menuisier pendant quatorze ans. Au début des années 90, il a repris un élevage de poulets de chair à Kasterlee avec deux hangars. Frans : « J’ai commencé avec les poulets de chair en 1993. En partie à cause de la crise de la dioxine,   en 2003, je me suis demandé comment je voulais poursuivre notre activité. J’ai constaté qu’il y avait une forte demande de poules élevées en liberté donc j’ai commencé à en élever en 2004. L’avantage de l’élevage est que vous bénéficiez régulièrement d’une période de repos. Ce qui a aussi joué un rôle dans ma décision, c’est que je n’avais pas envie de ramasser des œufs ». Il a rt  adapté  ses deux granges pour y élever 39 500 poules pondeuses en liberté. Il a opté pour le nouveau système Jump Start de l’époque. 

Trappistes 

Frans se souvient qu’en 2004, le commercial de Vencomatic Group s’était assis à la table de sa cuisine pour négocier le prix. Il déballait un bel argumentaire de vente sur son produit Jump Start lorsqu’il s’est brutalement interrompu. Frans : « Le vendeur m’a regardé et m’a dit : » « En tant que Flamand, je pense que vous n’achetez rien à un Néerlandais ». Je lui ai versé une trappiste. Et une autre, et une autre... Nous avons signé et la vente était conclue ». 

Frans a été le premier aviculteur de Flandre à installer le système Jump Start dans son exploitation. Ses collègues aviculteurs l’ont pris pour un fou, de même que le personnel du couvoir. Ils m’ont dit : « Retour à la case départ ». Mais je croyais au Jump Start et la rémunération pour l’élevage était bonne ». En 2010, Frans a construit un nouveau poulailler pour accueillir 59 500 poules pondeuses en liberté sur un deuxième site un peu plus loin, et a de nouveau opté pour le système Jump Start. Il est particulièrement satisfait de l’homogénéité du système : 93 % pour les poules brunes et 96 % pour les poules blanches. 

Des poules entraînées 

Tout aussi important pour Frans est que le Jump Start tienne la promesse de « poules parfaitement entraînées » qui se débrouilleront bien dans un système aviaire. « Dès le 10e jour, l’abreuvoir à treuil est remonté de 4 centimètres à la fois. Pour atteindre l’eau, les poules apprennent ainsi à sauter de plus en plus haut ». Au final, le niveau d’abreuvement est à 1,5 mètre de hauteur et les poules sautent très bien. Frans s’en rend compte lorsqu’il éteint la lumière le soir à 17 semaines et que les poules sont toutes le plus haut possible dans leur logement. Frans : « Lorsque les poules sautent dans le système le soir, elles trouvent immédiatement de l’eau et se nourrissent le matin, ce qui assure une grande homogénéité. C’est également l’avantage clé du système Jump Start par rapport à un système en rangées avec de l’eau et de la nourriture au même niveau. L’avantage d’un système en rangées est que vous avez moins de travail à faire. Je fais le choix d’avoir un peu plus de travail, mais avec une bien meilleure homogénéité. 

Au bout du compte, l’aviculteur qui achète les poules de Frans recherche des volailles parfaitement entraînées. Frans veut que l’éleveur soit satisfait parce qu’il paie beaucoup pour les poules pondeuses ; il doit pouvoir gagner de l’argent, et cela signifie notamment qu’il doit y avoir le moins d’œufs possible au sol. Frans : « Ramasser un millier d’œufs de poules pondeuses par jour est un véritable cauchemar. C’est pourquoi les poules doivent avoir appris à s’installer en hauteur le soir, pour pondre leurs œufs dans le pondoir le lendemain matin. C’est la raison d’être du système Jump Start ». 

En musique 

Depuis maintenant trois ans, l’aviculteur flamand est ravi du système. Frans : « La KAT ne veut plus voir de poules sans bec et les éleveurs sont d’accords. Par ennui mais aussi quand, par exemple, la santé intestinale des volailles n’est pas optimale, elles peuvent se piquer. Étant donné que les volailles sont en liberté dans le système Jump Start, il faut surveiller ce phénomène de près. De la luzerne et des pierres à picorer ; une pierre pour 1 000 poussins. Il s’agit aussi d’adapter l’alimentation et la lumière. Et côté musique, c’est Studio Brussel. Frans nous confie qu’il met la musique assez fort et que cela permet de masquer les sons, ainsi les volailles ne sont pas effrayées par la chute d’un seau ou le bruit d’un avion qui passe. 

Si Frans Smets devait agrandir son   exploitation aujourd’hui, il opterait certainement à nouveau pour le Jump Start. Frans : « C’est grâce aux personnes qui travaillent chez Vencomatic Group. Pour eux, ce qui compte avant tout, c’est les volailles. Ils font vraiment bien leur travail, on le ressent. Leur objectif est de proposer le système le plus efficace possible. C’est-à-dire un système dans lequel l’éleveur et les volailles se sentent bien. Le Jump Start est un véritable parc d’attractions pour poules : elles se déplacent, sautent et peuvent monter et descendre partout ». 

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